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Das Rheingold triomphe au Théâtre des Champs-Élysées

Samedi soir 22 avril, Yannick dirigeait l’Or du Rhin en version concert avec le Rotterdams Philharmonisch Orkest qu’il retrouve régulièrement avec bonheur comme chef honoraire. Cette œuvre constitue le Prologue du Ring ou Tétralogie de Richard Wagner, l’une des œuvres les plus complètes et les plus ardues du répertoire, qu’il souhaite poursuivre dans un avenir plus ou moins rapproché. Une brochette de chanteurs de grande renommée ont contribué au succès extraordinaire si l’on se fie à la critique parisienne. Deux autres représentations auront lieu respectivement à Dortmund jeudi soir et à Baden Baden samedi soir.

« La direction musicale toute de fluidité de Yannick Nézet-Séguin révèle avec acuité et une constante clarté toutes les composantes, y compris les plus subtiles » José Pons, Olyrix.

« Le chef d’orchestre est la clé de voûte d’un édifice lyrique de quatre étages, l’Atlante, sur lequel repose le poids du monde fantastique imaginé et mis en musique par Richard Wagner. Faut-il développer d’avantage pour aider à comprendre le rôle joué par Yannick Nézet-Séguin dans le triomphe du concert proposé par le Théâtre des Champs-Élysées ce samedi. » Christophe Rizoud, forumopera.com

« Mais les véritables triomphateurs de la soirée sont assurément le Rotterdams Philharmonisch, magnifique de précision (impeccables cuivres !), de densité comme de transparence, offrant un nuancier de couleurs impressionnants sous la direction d’un Yannick Nézet-Séguin avec qui, visiblement, l’entente a été excellente (les musiciens applaudiront chaleureusement le chef à l’issue du concert). De fait, le jeune chef québécois a littéralement conquis le public : sa gestuelle à la fois souple, élégante et précise semble lui permettre de modeler le son à volonté, tirant le meilleur de l’orchestre et proposant une lecture de l’œuvre à la fois fermement et poétiquement architecturée, ne donnant jamais l’impression de juxtaposer les « morceaux à faire », mais au contraire de progresser sûrement, continûment, vers la lumineuse et resplendissante apparition finale du pont-arc-en-ciel. Aucun doute : Yannick Nézet-Séguin vient d’offrir au public du T.C.E. son ticket d’entrée au Wallhalla ! Espérons que nous n’aurons pas à attendre trop longtemps pour applaudir la première journée d’une tétralogie qui s’annonce exceptionnelle… » Stéphane Lelièvre, premiereloge-opera.com

« Sous le charme de Yannick Nézet-Séguin »

Le Journal de Montréal